Objekt:

 Keule, Holz.

Datierung:

 1950-1959.

Herkunft:

 Bethlehem (Ta˓amri-Stamm).

Sammlung:

 Sammlungen BIBEL+ORIENT, E 2009.51.

Darstellung:

 Der gedrechselte, 60,5cm lange Eichenstab mit einem Durchmesser von 6,1cm hat einen genobbten Griff mit einem Loch im obersten Bereich, durch das eine schwarze Schnurschleife führt, an der zwei schwarze Wolltroddel hängen. Der Schaft der Keule ist mit Rillen verziert. Er erweitert sich am Ende zum eiförmigen Schlagkopf. Es handelt sich daher um eine Keule (dabbūs, dabase).
Le long bâton de chêne travaillé au tour de 10,5 cm de long, avec un diamètre de 6,1 cm, a une poignée cannelée avec un trou dans la zone la plus haute, à travers lequel passe une boucle de fil noir, à laquelle pendent deux houpettes de laine. Le manche de la massue est décoré de rainures. Il s’élargit à la fin jusqu’à une tête de frappe en forme d’œuf. Il s’agit donc d’une massue (dabbūs, dabase).

Diskussion:

 Die Keule des Hirten, die mit der Schnur an der Hand gesichert werden kann, dient zur Abwehr wilder Tiere oder von Viehdieben. Keulen gehören zu den ältesten Waffen der Menschen (ein Fund von Kalambo Falls, Sambia, stammt aus dem Mittelpaläolithikum). Sie stellen eine Verlängerung und damit eine Machtverstärkung des Armes dar. In Ägypten gehört der mit der Keule auf Feinde einschlagende Pharao zu den ältesten Herrschaftsikonen (Schoske 1996), in Mesopotamien erstmals auf der sog. «Geierstele» imitiert (Kaelin 2006:152f). Die palästinische Hirtenkeule ist gegenüber den ägyptischen und mesopotamischen Keulen insofern noch archaischer, als der Keulenkopf nicht wie dort üblich aus einem noch härteren Material als Holz besteht und dem Stab aufgesetzt ist, sondern aus einem einzigen Stück Holz besteht. Ob die Keulen der Wagenwächter und der Offiziere des assyrischen Königs, die zum Beispiel auf dem Relief der Eroberung Lachischs aus Ninive zu sehen sind, nur repräsentativen Zwecken dienten oder gelegentlich zum Einsatz kamen, lässt sich nicht mit Sicherheit sagen. Sicher ist, dass sie noch im 1. Jt. v. Chr. zur Tötung von Kriegsgefangenen verwendet wurden und in Zeremonien den Göttern geweiht wurden. Im Stadttor von Assur gab es ein «Keulenmuseum». In der nördlichen Levante ist die Keule eng mit dem Image des Wettergottes verbunden. Die Kilamuwa-Inschrift von Samal erwähnt «Baal-mit-der-Keule» als feststehenden Begriff (TUAT I,639). Stab und Keule des Hirten bilden ein Waffenpaar und entsprechen damit einem archaischen, altorientalischen Muster. Nach dem ugaritischen Baalsmythos schmiedet Koschar für Baal zwei Waffen, Axt und Keule, die sogar Eigennamen erhalten, damit er Jam besiegen kann (KTU 1.2 IV11.15.23;1.6 V 3). Auf der berühmten Stele von Ugarit hat Baal sogar drei Waffen, am prominentesten aber ist die Keule, die er über dem Kopf rührt (IPIAO 2, Nr. 483). Das schwingt auch noch mit, wenn in Ps 23,4 im Parallelismus zwei Stäbe (šævæt, mišʿænæt) genannt werden, die Gott als guter Hirte mit sich führt. In Ijob 9,34 steht parallel zu šævæt der Schrecken (ʾēmah) Gottes. šævæt wird oft mit «Zepter» oder noch abstrakter mit «Stamm» wiedergegeben. Dass dem Symbol aber ursprünglich eine Schlagwaffe, also wohl die Keule, die in archaisierenden Darstellungen der Macht von Herrschern im ganzen Orient präsent ist, zugrunde liegt, zeigen stellen wie Ex 21,20, Jes 10,24, Spr 10,13 und Klgl 3,1. Von der eisernen Keule (šævæt barzel) in der Hand des Messias ist ganz im Sinne des althergebrachten Herrscherbildes in Ps 2,9 die Rede. In dieser Tradition sind auch Offb 2,27; 12,5 und 19,5 zu verstehen.
La massue de berger, qui peut être assurée dans la main avec la ficelle, sert à la défense contre les animaux sauvages ou contre les voleurs de bétail. Les massues appartiennent aux anciennes armes des hommes (une trouvaille de Kalambo Falls, en Zambie, provient du milieu du Paléolithique). Elles représentent une prolongation du bras et donc un gain de puissance. En Egypte, le pharaon fracassant les ennemis avec une massue appartient aux plus anciennes icônes du pouvoir (Schoske 1996), imité en Mésopotamie pour la première fois sur la dénommée « Stèle des Vautours » (Kaelin 2006:152f). La massue de berger palestinienne est sur ce point encore plus archaïque par rapport aux massues égyptiennes et mésopotamiennes, puisque ici, la tête de la massue n’est habituellement pas composée d’un matériau encore plus dur que le bois appliqué sur le bâton, mais constituée d’une seule pièce de bois. On ne peut dire avec certitude si les massues des gardiens de char et des officiers des rois assyriens, qui par exemple sont représentées sur le relief de la conquête de Lakish à Ninive, ne servaient qu’à des fins de représentation ou n’entraient en jeu qu’occasionnellement. Ce qui est sûr, c’est qu’elles étaient encore utilisées au 1er millénaire avant J.-C pour la mise à mort des prisonniers de guerre et étaient consacrées aux dieux lors de cérémonies. Aux portes de la ville d’Assur, il y avait un « musée des massues ». Au nord du Levant, la massue est étroitement liée à l’image du dieu des éléments climatiques. L’inscription de Kilamuwa de Samal mentionne « Baal-à-la massue », en tant que notion déterminée (TUAT I,639). Le bâton et la massue de berger forment une paire d’armes et correspondent ainsi à un modèle archaïque de l’Ancien Orient. D’après le mythe ougaritique de Baal, Koschar forge pour Baal deux armes, une hache et une massue, qui reçurent des noms propres, afin qu’il puisse vaincre Jam (KTU 1.2 IV11.15.23;1.6 V 3). Sur la stèle célèbre d’Ougarit, Baal a même trois armes, mais la plus éminente est la massue, qu’il brandit au-dessus de sa tête (IPIAO 2, Nr. 483). On trouve une autre résonnance, quand, dans Ps 23,4, deux bâtons (šævæt, mišʿænæt) sont cités, que Dieu, en tant que bon berger, porte avec lui. Dans Job 9,34, il y a des parallèles avec la crainte (ʾēmah) du šævætder de Dieu. šævæt est souvent rendu par « sceptre » ou de manière encore plus abstraite par « racine ». A l’origine, le symbole d’une arme à impact, donc probablement une massue, est présente dans les représentations archaïques du pouvoir des souverains dans tout l’Orient, comme le montrent Ex 21,20, Es 10,24, Pr 10,13 und La 3,1. Concernant la massue en fer (šævæt barzel) dans la main du Messie, l’image très ancienne du souverain dans Ps 2,9 est en cause. Dans cette tradition, on doit aussi comprendre Ap 2,27; 12,5 et 19,5 .

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